L’arthrose est la principale cause de consultation médicale après les maladies cardiovasculaires et la première cause de handicap chez les personnes de plus de 40 ans. Heureusement, cinq grandes pistes thérapeutiques existent pour soulager efficacement la douleur et les pertes de mobilité. Le tout, c’est d’apprendre à les combiner.
L’arthrose touche aujourd’hui près de 10 millions de Français (dont 65 % de plus de 65 ans) et les prévisions pour 2030 ne sont pas encourageantes. Cette forme de rhumatisme se caractérise par l’accélération de la destruction du cartilage et une diminution de sa capacité à se renouveler. Le principal symptôme est incontestablement la douleur qui apparaît à l’effort, à l’appui et cède au repos. Au début, elle ne se manifeste que pendant la journée. Ensuite, les poussées inflammatoires s’installent, traduisant la réaction de la synoviale pour éliminer les déchets dus à la destruction du cartilage. La douleur devient alors aussi nocturne et le dérouillage matinal est de plus en plus long. S’ensuit une raideur articulaire plus ou moins handicapante.
QUAND LES CARTILAGES SONT TOUCHÉS
L’arthrose s’attaque toujours au cartilage des articulations. Son évolution est imprévisible et ses mécanismes demeurent largement méconnus. On ne peut la guérir, les seuls traitements existants sont symptomatiques. C’est tout particulièrement vrai pour l’arthrose du genou, assez répandue parmi les seniors. En France, par exemple, 30% des personnes de 65 à 75 ans en souffrent.
LES ARTICULATIONS MOBILES SOUFFRENT
Seules les articulations mobiles sont touchées par l’arthrose. Parmi elles, les articulations principalement vulnérables sont les cervicales et les lombaires (entre 70 et 75 %), le genou (40%), le pouce (30%), la hanche, la cheville (10%) et les épaules (2%). Même si les altérations anatomiques sont les mêmes, les différents types d’arthroses ont des caractéristiques bien propres. A titre d’exemples, la gonarthrose et la coxarthrose ne sont pas les plus fréquentes, mais elles restent les plus invalidantes au quotidien.
DOULEURS : VOTRE CORPS PARLE
La sensation de douleur est importante car elle permet à notre organisme de nous informer d’un problème à traiter. Elle provient initialement des terminaisons nerveuses disséminées dans la peau, les muscles, les viscères… Elle transite jusqu’au cerveau via les nerfs puis la mœlle épinière. Dans le cas de l’arthrose, le cartilage n’étant pas innervé, ce sont les autres constituants de l’articulation qui envoient le message (l’os, la membrane synoviale, les tendons, les ligaments).
UN VRAI SIGNAL POUR CONSULTER
La douleur est le principal signe clinique de l’arthrose. Les médecins la décrivent comme mécanique et discontinue, autrement dit elle apparaît et s’aggrave avec l’effort et se calme au repos. Ainsi, la douleur liée à l’arthrose est souvent absente la nuit. Elle peut apparaître lors du lever le matin, on parle alors de douleur de dérouillage, ou au bout d’un certain délai, on parle alors de douleur de fatigue. Elle évolue par crise sur un fond peu ou pas douloureux selon les personnes et les périodes. Au-delà de trois à six mois, la douleur persistante et rebelle aux traitements usuels est dite chronique.
EXAMEN & RADIOGRAPHIE NÉCESSAIRES
Le diagnostic de la maladie repose sur un examen clinique et des radiographies de l’articulation. Ces dernières permettent d’observer le pincement de l’interligne articulaire qui joint les os. Il est souvent utile d’en réaliser régulièrement (tous les ans ou tous les 2 ans), pour observer la sévérité mais surtout la vitesse d’évolution de la maladie et décider d’un éventuel traitement chirurgical.
HEUREUSEMENT, LA RECHERCHE AVANCE
Tous les espoirs des personnes souffrant d’arthrose reposent sur une stratégie de recherche nouvelle, afin de trouver enfin des traitements efficaces pour ralentir le développement de la maladie, voire la guérir en régénérant le cartilage. Les possibilités de traitement de l’arthrose ont considérablement augmenté au cours des dernières années. Même si l’état du cartilage endommagé ne peut pas être restauré, il existe actuellement beaucoup de solutions pour combattre la douleur et conserver la fonction des articulations de manière optimale. Ceci grâce aux médicaments, opérations chirurgicales et aux kinésithérapies. Mais aussi dans les domaines alternatifs les développements continuent d’évoluer.
DES SOLUTIONS À VOTRE PORTÉE
C’est l’association d’un ensemble de traitements médicamenteux et non médicamenteux qui se révèle la plus efficace. Les solutions non médicamenteuses comme l’activité physique régulière, la perte de poids sont efficaces (de façon générale, une perte de poids de 10 % améliore de 25% la qualité de vie des arthrosiques). Les patients peuvent également avoir recours à d’autres aides : techniques (attelles de repos, cannes, orthèses…), kinésithérapie, acupuncture, ou encore thermalisme…
TRAITER AVEC VOTRE MÉDECIN
Les traitements ont longtemps été uniquement symptomatiques, mais la recherche a permis de découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques : elles conduisent au développement de traitements ciblés visant à enrayer la progression de la maladie. Un certain nombre d’entre eux sont actuellement en cours d’évaluation.
DU CÔTE DES MÉDICAMENTS
Du côté des médicaments, le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroidiens pris pendant les poussées permettent de contrôler la douleur et limiter les réactions inflammatoires. Les anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente, peuvent soulager la douleur et la gêne fonctionnelle.
DIFFÉRENTES APPROCHES
Elles visent à obtenir une antalgie de six mois. L’injection d’acide hyaluronique, encore appelée viscosupplémentation, consiste à injecter un produit visqueux de composition proche du liquide synovial physiologique. Le lavage articulaire s’applique à l’articulation du genou et permet de la débarrasser des débris cartilagineux à l’aide de sérum physiologique (sous anesthésie locale). L’efficacité de ces techniques est toute relative et parfois controversée.
DES PROGRÈS SIGNIFICATIFS
La recherche combinée sur les biomarqueurs qui permettent de classifier les types d’arthrose, les biomatériaux servant de véhicule, associés aux cellules souches qui vont reconstruire le cartilage est totalement innovante en France, et à la pointe de la recherche européenne et mondiale. L’objectif des chercheurs est de réparer les lésions cartilagineuses, voire de remplacer le cartilage grâce à des greffes de cellules injectées directement dans l’articulation. On parle de thérapie cellulaire.
• La greffe de chondrocytes articulaires autologues
Seule ou en association avec des supports ou biomatériaux, elle a montré des résultats extrêmement prometteurs. Elle se heurte toutefois à de nombreuses limites : difficulté de prélèvement des cellules à greffer et de mise en œuvre, réparation parfois médiocre du tissu lésé, variabilité de la réponse des patients…
• La bio-ingénierie moléculaire
Elle consiste à s’opposer à la dégénérescence du cartilage, en déterminant les mécanismes moléculaires précoces qui influent sa dégradation.
• Les cellules souches mésenchymateuses
Elles proviennent essentiellement de la mœlle osseuse. Mises en culture, elles ont la particularité de pouvoir se transformer en cellules graisseuses (adipocytes), osseuses (ostéoblastes) ou cartilagineuses (chondrocytes) et de s’auto-renouveler. Les chercheurs espèrent pouvoir injecter ces CSM aux patients pour réparer et prévenir les lésions du cartilage dans les articulations. Les cellules sont injectées dans l’articulation des patients comme une simple « bio-infiltration ». Des essais cliniques de phase 1 et 2 sont en cours dans dix centres européens, avec des premiers résultats encourageants concernant la douleur.
• Les biomatériaux
Ils sont définis comme des « matériaux non vivants utilisés dans un dispositif médical et conçus pour interagir avec des systèmes biologiques ». Parmi les matériaux utilisés, on trouve des métaux, des céramiques, des polymères, des matériaux d’origine naturelle (corail, collagène…) et depuis peu des matériaux hybrides qui intègrent des cultures in situ de cellules souches dans le but de régénérer un tissu ou un organe lésé.
• Les implants
Les progrès sont par ailleurs très importants en ce qui concerne les implants. Une start-up s’appuyant sur les travaux d’une équipe Inserm, Artios Nanomed, travaille par exemple sur un nouvel implant en trois dimensions qui devrait permettre de reconstituer intégralement une articulation abîmée. L’impression 3D, nouvelle venue dans le paysage de la médecine régénératrice, révolutionne les perspectives d’obtention rapide de cartilage vivant.
Il semble aujourd’hui réaliste de dire qu’on devrait pouvoir dans quelques années régénérer les cartilages abîmés et ainsi effacer les douleurs. La question est juste de savoir si cela mettra des mois ou des années.
CHANGER D’ALIMENTATION
Une mauvaise hygiène de vie alimentaire est à l’origine de nombreux soucis d’arthrose et d’articulations. Si vous voulez tout autant prévenir que guérir, tout en soulageant vos douleurs au quotidien, il est urgent de passer à de nouvelles règles de nutrition, dont voici les principales à retenir.
LIMITER LES ALIMENTS INFLAMMATOIRES
Limitez les aliments qui favorisent l’inflammation : les charcuteries, les graisses pro-inflammatoires, le beurre cuit, les viandes très persillées, le sucre et les produits sucrés qui ont un index glycémique élevé.
NEUTRALISER LES ALIMENTS ACIDES
L’idéal est de parvenir à un bon équilibre acide-base : 70% de fruits et légumes, 30% étant réservés à tout le reste. Partagez votre assiette en deux, une moitié pour les légumes, les crudités, l’autre moitié pour le poisson, les légumineuses et les féculents.
S’HYDRATER AU MAXIMUM
Le cartilage des articulations étant composé à 75% d’eau, s’hydrater est primordial. Buvez un maximum d’eau, du citron pressé qui a des effets « basifiants » dans l’organisme et du thé vert riche en antioxydants.
BOOSTER L’APPORT EN OMÉGA-3
Les oméga-3, des acides gras polyinsaturés, constituent une arme ultra-efficace contre l’inflammation. Adoptez de préférence les huiles d’olive extra vierge et de colza. Mangez chaque jour des graines de lin broyées et des oléagineux (noix, noisettes, amandes) et deux à trois fois par semaine, des poissons gras (saumons, sardines, anchois, harengs et maquereaux).
FAIRE LE PLEIN D’ANTIOXYDANTS
Vitamines A, C, E, K, caroténoïdes, polyphénols sont des antioxydants qui font du bien à vos articulations car ils neutralisent les radicaux libres. Mangez un maximum de fruits et légumes chaque jour. Du côté des fruits : myrtilles, fraises, framboises, mûres, groseilles, cerises, agrumes, prunes, kiwis, l’ananas… Parmi les légumes : tous, en privilégiant les crucifères (chou-fleur, chou rouge et blanc, chou de Bruxelles, chou frisé, brocoli, chou-rave, chou romanesco, radis noir, navet, rutabaga, raifort), sans oublier l’avocat.
RENFORCER L’EFFET DU CORTISOL
D’autres aliments, comme les œufs, l’oignon, l’ail, le brocoli, les choux de Bruxelles, les légumineuses, les asperges… présentent une teneur importante en MSM (Méthyl Sulfonyle Méthane), qui participe à restaurer un bien-être articulaire en augmentant l’effet du cortisol produit naturellement par l’organisme.
BANNIR LE LAIT DE VACHE & LE GLUTEN
Privilégiez plutôt les laits de brebis et de chèvre et tous les laits végétaux qui contrairement au lait de vache feront du bien à vos articulations et cartilages.
PRIVILÉGIER LES ÉPICES
Le gingembre et le curcuma aident notamment à diminuer les processus inflammatoires articulaires. La curcumine lutte ainsi contre les inflammations chroniques, notamment articulaires. Essayez d’en ajouter chaque jour à vos préparations culinaires (salades, plats, wok, poissons et crustacés…).
SE SOIGNER EN BOUGEANT
La sédentarité est l’ennemie de l’arthrose. La pratique d’une activité physique modérée mais régulière va permettre d’entretenir la mobilité de l’articulation, et la préserver d’une aggravation de cette pathologie invalidante.
ACTIVITÉ PHYSIQUE PRÉVENTIVE
Toutes les études sur les douleurs articulaires soulignent l’importance de l’exercice physique pour la prévention de l’arthrose, en particulier l’arthrose du genou, la plus fréquente et la plus handicapante. En renforçant les muscles qui entourent les articulations (par exemple les quadriceps et les autres muscles des jambes pour le genou), on les protège et on les rend plus résistantes aux blessures et aux contraintes. Les personnes qui maintiennent une activité physique régulière sont donc moins sujettes à l’arthrose.
ÉVITER LES DÉGRADATIONS
Et même une fois que la maladie est déclarée et que les douleurs sont présentes, il est important de continuer de bouger. Plus on immobilise l’articulation, plus celle-ci se dégrade vite. En dehors des crises (lorsque les articulations sont très douloureuses et gonflées), il est donc fortement conseillé de bouger ! Il n’est jamais trop tard pour commencer la marche, le vélo, la gymnastique aquatique, le Pilates ou la natation…
DU REPOS, MAIS PAS TOTAL
Quand une articulation fait souffrir dès que l’on fait un effort, les douleurs incitent à réduire ses activités, à se mettre au repos… Mais le repos n’est bénéfique que s’il est mesuré. Quand l’arthrose est en poussée, alors que les douleurs s’intensifient et que l’articulation est chaude et gonflée, le repos est justifié. Mais attention : il s’agit du repos de l’articulation malade et non pas du corps entier !
DES MOUVEMENTS QUI FONT DU BIEN
Dès que la poussée est terminée, même s’il reste des douleurs, il faut redevenir actif, quitte à « se forcer » un peu. En effet, les mouvements positivent l’activité des cellules du cartilage, améliorent sa nutrition, et accélère sa cicatrisation. Donc il faut bouger. Ainsi, par exemple, si vous souffrez d’arthrose du genou ou de la hanche, marchez ou nagez… Par contre, il n’est pas bon de comprimer longtemps le cartilage par des stations debout prolongées.
MARCHE & NATATION À PRIVILÉGIER
L’activité physique régulière, même douce comme la marche ou la natation, est donc un élément indispensable de la prise en charge de l’arthrose, car elle agit sur les facteurs qui l’aggravent : obésité, inflammation systémique et manque de tonicité musculaire. Elle favorise, en outre, l’activité des chondrocytes responsables de l’entretien et du renouvellement du cartilage. L’activité physique reste donc aujourd’hui le seul traitement validé capable de ralentir l’évolution de la maladie.
ENTRE DOUCEUR & MODÉRATION
L’exercice physique est donc le seul moyen de garder vos articulations souples et mobiles. Il va vous permettre de vous muscler afin de soulager vos articulations et aussi de renforcer votre densité osseuse, ce qui est un plus lorsque l’on a de l’arthrose. Choisissez une activité qui vous permette de travailler en douceur. La pratique de la course à pied doit se faire en bonne intelligence et en dehors des phases inflammatoires. La piscine de votre quartier pour nager, un club pour découvrir le yoga ou le tai chi, une association de randonneurs ou de cyclistes… sont autant de lieux où vous trouverez l’activité qui vous correspond. Soyez aussi sérieux et régulier dans votre pratique que vous l’êtes dans le suivi d’un traitement médicamenteux.
COMPLÉTER PAR DES THÉRAPIES DOUCES
Il existe aujourd’hui de très nombreuses solutions naturelles et thérapies complémentaires pour soulager vos douleurs d’arthrose au quotidien. Tous les spécialistes s’accordent à dire que c’est en les mixant ou en les additionnant qu’on obtient les meilleurs résultats.
PRIVILÉGIER L’OSTÉOPATHIE
Le premier principe de l’ostéopathie est la règle de l’artère. Cela consiste à libérer par des techniques manuelles douces, les compressions vasculaires susceptibles de limiter la circulation sanguine dans une zone de l’organisme. L’ostéopathe lève dans un premier temps les tensions qui s’exercent sur le diaphragme et principalement les organes digestifs qui y sont suspendus. Un travail plus profond vise à lever les contractions des muscles de soutien de la charpente osseuse qui sont traversés par 80 % des vaisseaux à commencer par ceux qui soutiennent la colonne vertébrale et le bassin et qui se trouvent dans la sphère digestive. Ceci explique le rapport existant entre l’arthrose de la hanche gauche et une fragilité du côlon.
LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES
• La fameuse glucosamine
Depuis des décennies, la glucosamine est l’un des compléments les plus populaires. C’est une substance qui est produite naturellement dans le corps humain et qui sert à la construction et l’entretien du cartilage articulaire. Des millions de personnes font le choix de compléter cette substance au moyen de compléments, partout dans le monde. De nombreux dosages sous de nombreuses formes sont disponibles. Glucosamine.com offre un complément alimentaire sous forme de 1500 mg de sulfate de glucosamine par jour ; c’est le dosage et la forme qui sont conseillées dans la plupart des études scientifiques.
• L’écorce de pin
Savez-vous que l’écorce de pin des Landes permet de lutter contre les douleurs de l’arthrose ? Une nouvelle étude montre que les polyphénols contenus dans l’extrait de pin maritime français Pycnogenol® sont directement absorbés dans les articulations, et soulagent les symptômes de l’arthrose (www.pycnogenol.com).
• Vitamines & oligoéléments au top
Une supplémentation en vitamine D contribue à la bonne qualité des os, d’où l’intérêt également de s’exposer régulièrement au soleil en été notamment. Vitamine C et les antioxydants en général sont également à privilégier, comme le zinc, le sélénium et le magnésium.
L’ACTION EFFICACE DU FROID
L’action du froid est réelle contre la douleur. La physiothérapie par le froid anesthésie les circuits spécifiques et réduit les gonflements, ce qui permet d’avoir moins mal. La cryothérapie donne également d’excellents résultats. Le fait de vous baigner chaque jour dans l’eau fraîche de la mer ou de la piscine aura également des effets magiques.
LES IMPULSIONS ÉLECTRIQUES
Il existe également sur le marché des appareils pour vous aider à soulager vos douleurs. Le Power Stepper est un dispositif médical de classe II qui convient aux personnes souffrant de mauvaise circulation sanguine, de faiblesse musculaire, de diabète ou d’arthrose. Son action électrique (EMS) envoie des impulsions électriques au niveau des pieds et des mollets pour décontracter les muscles. Idéal pour stimuler votre circulation sanguine et augmenter l’oxygénation musculaire. Grâce à cette action les jambes deviennent plus légères et moins douloureuses (Stimulateur circulatoire Power Stepper de Terraillon, 249,99 €).
LA MAGNÉTOTHÉRAPIE
Les propriétés thérapeutiques généralement attribuées aux aimants sont : une action antalgique qui serait exercée par le pôle Sud et une action décontracturante sur les muscles attribuée au pôle Nord. Les magnétothérapeutes en préconisent ainsi l’usage pour lutter contre les douleurs ostéo-articulaires, les tendinites, les entorses, l’arthrose et les rhumatismes. En fonction de la douleur à traiter, ils utilisent les pôles Nord ou Sud selon le degré de participation des muscles au phénomène douloureux.
FAIRE DES CURES THERMALES
Les cures thermales sont également souvent utiles : des eaux riches et chaudes, des massages, de nouvelles habitudes en termes de posture et de mouvement sont généralement bénéfiques pour les patients souffrant d’arthrose. La plupart sont prises en charge en grande partie par la Sécurité sociale et les mutuelles.
DES SOINS SUR 18 JOURS
Les cures thermales pour soigner l’arthrose se déroulent généralement sur 3 semaines (18 jours de soins). Le curiste doit effectuer 4 soins quotidiens. Elles sont sur prescription médicale et remboursées en partie par la Sécurité sociale. Votre mutuelle santé peut prendre en charge la partie non remboursée de votre cure thermale selon vos conditions de souscription. En France, vous avez l’embarras du choix.
• Amélie-les-Bains dans les Pyrénées-Orientales
En Pays Catalan dans les Pyrénées-Orientales, aux portes de l’Espagne, la vivante cité d’Amélie-les-Bains combine, avec un accent souriant, air pur et microclimat, douceur des températures et ciel lumineux. En plus de la cure classique contre les rhumatismes, des séjours spécifiques ont été créés pour prendre en charge de manière plus performante et ciblée certaines pathologies : Lombalgie, gonarthrose, tendinite de l’épaule, et le module « Rhumato et Sport ». Les soins prodigués, à visée sédative et rééducative, permettent d’améliorer efficacement la mobilité et de réduire la douleur, conduisant à une moindre consommation de médicaments (Réservations & infos sur chainethermale.fr et amelielesbains@chainethermale.fr).
A vous de choisir les pistes et solutions les plus adaptées à votre situation, en plein accord avec votre médecin traitant. Il est désormais possible de combattre la douleur et de retrouver de la mobilité en combinant plusieurs méthodes et thérapies. De plus, la Recherche médicale fait chaque jour de nouveaux progrès contre l’arthrose, avec l’espoir de la guérir complètement, en plus de la prévenir et de la soigner. V.D.