De plus en plus d’études scientifiques montrent qu’il existe des solutions à la fois naturelles et efficaces pour reprendre le contrôle de sa thyroïde, à côté des traitements courants. Un point s’impose.
Comment venir à bout d’une hypothyroïdie lorsque, en dépit des traitements, certains symptômes persistent ?
TROUVER DES SOLUTIONS
Si l’hypothyroïdie est un trouble fréquent et son traitement théoriquement très simple (il suffit de prendre des hormones), de nombreuses personnes sont encore mal prises en charge et continuent d’en pâtir. Que vous souffriez ou non de déséquilibres de la thyroïde, vous n’avez pas pu passer à côté du « feuilleton médical de l’été 2017 » autour de la mise en place de la nouvelle formule du « Levothyrox », le médicament des Laboratoires Merck. Depuis, nombreux sont les patients à rechercher des alternatives naturelles.
DES DYSFONCTIONNEMENTS À TOUT ÂGE
La glande thyroïde a beau être toute petite, elle joue un rôle primordial dans notre état de santé. Or, il arrive qu’elle se mette à dysfonctionner sans que l’on ne s’en aperçoive toujours rapidement, et ce, à n’importe quel âge. Heureusement, des traitements efficaces existent, qui n’en restent pas moins parfois compliqués à mettre en place, sans compter les temps de guérison qui peuvent s’avérer assez longs.
PETITE GLANDE, GRANDS EFFETS
La thyroïde se situe dans le cou, en dessous du cartilage de la pomme d’Adam. Il est possible de la sentir par simple palpation, car elle est juste sous la peau. Elle est composée de deux lobes reliés par un isthme, on dit d’ailleurs généralement qu’elle a la forme d’un papillon. La thyroïde mesure environ 4 centimètres de haut sur 6 de large pour un poids de 20 à 22 grammes. Si cette glande endocrine est aussi essentielle, c’est qu’elle est l’une de nos usines d’hormones, dite thyroïdiennes, envoyées ensuite dans la circulation sanguine.
ALIMENTÉE EN IODE
C’est en particulier l’iode qui l’alimente ; un ingrédient qu’elle trouve naturellement dans notre alimentation, en particulier dans le sel de table, souvent enrichi en iode. Les malades de la thyroïde étaient d’ailleurs en majorité par le passé des montagnards dont les rations alimentaires quotidiennes étaient particulièrement pauvres en iode. Privée de ce carburant, la glande thyroïde tombe en panne et se dérègle.
LE RÔLE DES HORMONES
Elles aident notre corps à s’adapter aux efforts demandés ainsi qu’aux conditions extérieures (froid et chaud) en régulant notamment la température. Elles influencent directement notre dynamisme, mais aussi la croissance des enfants. Elles agissent sur le bon fonctionnement de notre métabolisme, et ont un rôle sur l’équilibre de notre système nerveux, notre fréquence cardiaque ainsi que notre système de reproduction.
UNE QUESTION D’ÉQUILIBRE
La glande thyroïde ne fonctionne pas en vase clos. C’est le cerveau, et plus particulièrement l’hypophyse qui lui envoie des ordres via une autre hormone, la TSH ou thyréostimuline. C’est elle que l’on mesure afin de vérifier si tout va bien. Le dosage se situe normalement entre 0,3 et 5 mUl/ml. S’il y a une anomalie, on effectue une seconde mesure sur la T4 pour en vérifier le niveau, ce qui permet de parvenir à un diagnostic. La T3 n’est mesurée que dans des cas très spécifiques.
5 GESTES DE PROTECTION
Dans Thyroïde, les solutions naturelles, le Dr Veroli donne toutes les clés pour reprendre naturellement le contrôle de sa thyroïde. Voici les 5 gestes qu’il préconise pour la protéger au mieux.
1. Limiter le tabagisme au maximum
Parce que le tabac freine l’absorption de l’iode, un élément indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde, par l’organisme.
2. Éviter le chlore de l’eau dans la salle de bain
Utilisez un filtre pour la douche pour éliminer le chlore ou, à défaut, douchez-vous la fenêtre ouverte pour permettre aux vapeurs de chlore de s’échapper.
3. Maintenir un bon taux de vitamine D
Sans vitamine D, l’hormone thyroïdienne T3 ne peut pénétrer dans les cellules, et donc exercer ses effets. Maintenir un bon taux de vitamine D, en prenant le soleil mais surtout en se supplémentant est donc crucial. À quelle dose en prendre ? Les meilleurs experts mondiaux de la vitamine D préconisent chez l’adulte, un apport d’au moins 1000 UI par jour (ou 100000 UI tous les 3 mois). Concrètement, prenez de la vitamine D3, soit tous les jours, soit de façon plus espacée (tous les mois ou tous les deux ou trois mois). L’important, c’est d’obtenir un bon taux sanguin de vitamine D et de le conserver tout au long de l’année.
4. Faire régulièrement de l’exercice
Pour améliorer l’oxygénation de vos cellules et réguler votre métabolisme. Les exercices d’endurance accélèrent la circulation sanguine et peuvent aider à réguler les fonctions thyroïdiennes. Tâchez d’avoir une activité physique de 40 minutes au moins trois fois par semaine.
5. Déstresser
Le stress contrarie le système endocrinien et a un impact sur la santé de la thyroïde. Vous pouvez réduire votre hypothyroïdie en trouvant des moyens de réduire votre stress (méditation, hypnose, yoga, exercices respiratoires, activités ludiques…). Il a été prouvé que le sentiment de gratitude restaurait l’équilibre endocrinien et l’intégrité du système immunitaire. I.N.