Malin, éco responsable, et déjà tourné vers le digital, le marché de la seconde main séduit de plus en plus de Français. Il permet non seulement de se fournir en produits de qualité à prix réduits, mais également d’agir en faveur de l’environnement. Ce modèle de circularité a le vent en poupe depuis maintenant quelques années, mais les nouvelles habitudes de consommation nées de la crise lui donnent aujourd’hui encore un peu plus d’essor.
C’est du moins ce qu’a constaté Beebs, la première application d’achat et revente dédiée à l’univers de l’enfance, en étudiant les différentes données d’activité sur sa plateforme. Ainsi, entre mai et juillet 2021, malgré l’allégement des mesures sanitaires, la croissance de l’activité enregistrée par la plateforme lors des restrictions sanitaires et confinements ne s’est pas démentie, au contraire, prouvant que la seconde main est une tendance de fond que la crise n’a fait qu’accentuer. En effet, la pandémie et les contraintes sanitaires ont profondément bouleversé les habitudes de shopping et de consommation des Français. Nombre d’entre eux se sont décidés à franchir le pas de l’occasion, et à se tourner vers le marché de la revente, que ce soit par souci de faire des économies, pour obtenir un complément de revenu, ou par volonté de s’engager dans une démarche plus responsable et plus durable. Cette tendance aurait pu être passagère, fluctuante au gré des soubresauts de la crise, mais il n’en est rien, comme le démontrent les chiffres d’activité nationale et départementale de la plateforme Beebs. Ainsi, on s’aperçoit qu’en 2021, entre le 3 mai et le 1er juillet, c’est-à-dire juste après le dernier confinement, le secteur de la seconde main pour enfant s’est maintenu et a même continué d’augmenter avec une hausse de + 10% du volume d’affaires de la plateforme et un panier moyen en progression de +5,2% à l’échelle nationale. Finalement, l’allégement des mesures sanitaires comme la saisonnalité n’ont eu aucune incidence défavorable sur les habitudes prises par les familles au plus fort de la crise : les utilisateurs qui se sont inscrits durant le premier confinement continuent de vendre ou d’acheter, et les bonnes habitudes qui se sont développées se pérennisent.