Le 8 mars est la « Journée internationale des Droits des Femmes », c’est-à-dire une journée de sensibilisation et de mobilisation pour les droits des femmes et l’égalité femmes-hommes. Officialisée en 1977 par l’Organisation des Nations Unies, cette journée couvre plusieurs événements à travers le monde, et de très nombreuses réunions et conférences partout en France, avec comme objectif de célébrer les avancées des droits des femmes.
La journée du 8 mars est comme tous les ans, dédiée aux droits des femmes. L’occasion d’évoquer les différences qui existent entre le parcours professionnel des femmes et celui des hommes. Aujourd’hui plus diplômées que les hommes, elles occupent des postes hiérarchiquement moins élevés en entreprise : les femmes représentent moins de 21% des comités exécutifs des entreprises du CAC40 . Parmi les obstacles à leur évolution professionnelle : congé maternité, sexisme, plafond de verre, etc. Quelles ont été les différentes étapes de l’instauration du 8 mars à travers le monde ? Où en est l’égalité professionnelle ? Vous trouverez toutes les réponses sur le site Vie-publique.fr de la Direction de l’information légale et administrative qui consacre plusieurs dossiers et articles passionnants sur ces questions :
Égalité et droits des femmes dans la sphère privée
Le code civil de Napoléon inscrit en 1804 l’infériorité des femmes dans la loi. Longtemps, les femmes restent privées de droits juridiques, soumises à l’autorité du père et du mari. Au cours du XXe siècle, des mesures sont prises pour abolir progressivement en droit la domination masculine dans la sphère privée.
Le droit de vote des femmes
Longtemps exclues du vote, les Françaises votent pour la première fois en 1945.
Quid de l’égalité professionnelle
Depuis 1946, l’égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes. Malgré un important corpus législatif pour l’égalité professionnelle, la situation des femmes sur le marché du travail reste plus fragile que celle des hommes.
Loi du 2 mars 2022 visant à renforcer le droit à l’avortement
L’allongement de 12 à 14 semaines de grossesse du délai de recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est la mesure phare de la proposition de loi. Elle fait suite à un rapport de 2020 réalisé au nom de la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale, qui recommandait de traiter l’avortement comme un droit effectif.
Les droits des femmes : une politique de l’égalité
La politique en faveur des droits des femmes s’est imposée, en France, comme une politique de l’égalité entre les sexes. Il ne s’agit pas de reconnaître des droits spécifiques aux femmes mais, au contraire, de mettre fin aux discriminations dont elles sont victimes.
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