Avec la chaleur, la sensation de jambes lourdes et la douleur s’accentuent. En cause : l’insuffisance veineuse. Les jambes lourdes peuvent évoluer vers des varices, des œdèmes permanents, des zones brunes pigmentées et de l’eczéma. Différentes solutions existent dont une innovation : l’échothérapie.
UN CAPITAL VEINEUX À PRÉSERVER
En France, un adulte sur trois souffre d’insuffisance veineuse, soit 18 millions de personnes. L’important, tout au long de sa vie, c’est de préserver son capital veineux. Une fois les valvules endommagées, il n’y a pas de moyens de les réparer. Ce qui veut dire que la veine est « perdue ». Il faut consulter le médecin en cas de signes de jambes lourdes, gène, douleur, gonflement, etc. Le médecin établit un bilan et une cartographie personnalisée et décide en fonction de l’état des veines, mais aussi de l’expérience du patient, de la meilleure stratégie thérapeutique : bloc opératoire ou non, peur des incisions, coût, simplicité de l’intervention, etc.
LES TRAITEMENTS CLASSIQUES
1. La sclérose
Elle consiste à injecter un produit dans la veine pour qu’elle se bouche et se résorbe. On ne peut le faire que sur des vaisseaux petits ou moyens et superficiels. Il y a des risques de pigmentations cutanées, des tâches et de récidives. Il faut régulièrment renouveller le traitement.
2. La phlébectomie
C’est de la petite chirurgie. On pratique des incisions tous les 1 à 2 mm et on passe un crochet pour aller chercher la veine. Cette intervention, en bloc opératoire peut être douloureuse et nécessite plusieurs jours d’arrêt.
3. La chirurgie classique
Elle est proposée quand rien d’autre n’est possible car c’est douloureux et nécessite une vraie convalescence. On incise et on enlève la veine avec un stripper qui retourne la veine comme un doigt de gant.
LES TRAITEMENTS INNOVANTS
L’arrivée des traitements thermiques a véritablement changé la façon dont on traite l’insuffisance veineuse. Le principe est de chauffer le collagène contenu dans la paroi veineuse pour la coller et provoquer sa disparition.
1. Le laser et la radiofréquence
Le laser a une souplesse plus grande, des indications plus variées et une meilleure efficacité que la radiofréquence. Dans le cas du laser, on introduit une fibre laser dans la veine. Il faut donc pratiquer une incision et être en bloc opératoire.
2. L’échothérapie
Elle est pour de nombreux spécialistes phlébologues et médecins vasculaires la solution idéale. Le Dr Stalnikiewicz a choisi d’être le premier centre en France à pratiquer l’échothérapie et suivre l’exemple de confrères en Allemagne et au Royaume-Uni. Cette technique associe des ultrasons focalisés (HIFU) qui traitent la veine avec suivi en temps réel par échographie. Les ultrasons ont la propriété de traverser sans dommage la peau. L’opération reste extérieure et n’est absolument pas invasive. Elle ne nécessite pas d’incision, ne laisse aucune cicatrice, ne présente pas de risque d’infection et permet un retour immédiat à la vie quotidienne. Il existe d’autres alternatives, mais qui sont peu utilisées ou peu efficaces.
Retenez que des varices non traitées sont non seulement inesthétiques, mais peuvent donner lieu à des complications. Heureusement, il existe aujourd’hui une solution non invasive qui ne nécessite ni incision ni cicatrice et qui permet de reprendre immédiatement une activité. Il s’agit de Sonovein®, développé par l’entreprise française Theraclion basée sur l’échothérapie. N.S.
Plus d’infos sur theraclion.fr et sur echotherapie.fr
PRÉSERVER SON CAPITAL VEINEUX
Les conseils du Dr Stalnikiewicz, médecin vasculaire
• « Il faut commencer par marcher régulièrement tous les jours. La marche permet d’éviter que les fluides ne stagnent dans les jambes. La fait de poser le pied en marchant réactive la pompe en quelque sorte. On n’a pas besoin de marcher beaucoup, mais régulièrement en déroulant bien le pas. »
• « Il faut élever légèrement les jambes pour travailler ou regarder la télévision. Je conseille de glisser un pack de petites bouteilles d’eau couché car il ne faut pas non plus que ce soit trop haut, sous les pieds en position assise. »
• « Quand on dort, il est mieux d’avoir les jambes légèrement surélevées. On glisse une serviette roulée au pied du lit par exemple. Tout cela favorise le retour veineux. »
• « Il faut éviter les vêtements qui serrent les chevilles et les mollets ou les bottes serrées, mais ceux et celles qui ont les jambes lourdes le sentent très vite. »
• « Ne pas oublier de porter votre contention : collant, bas, chaussettes. On peut faire des exceptions pour le week-end par exemple, mais il faut les porter le plus souvent possible car c’est une aide au retour veineux. »
• « Boire de l’eau, entre 1,5 et 2 litres par jour, pour faciliter la circulation et l’élimination. »
Une patiente témoigne
Pourquoi avez-vous essayé l’échothérapie ?
« Je fais énormément confiance au médecin qui m’a indiqué cette nouvelle technique. J’avais déjà été opérée et j’en avais gardé de très mauvais souvenirs. J’ai eu de gros soucis après l’intervention : allergie aux pansements, aux fils. J’ai eu des hématomes, dont un gros derrière le genou. J’ai dû avoir des soins infirmiers pendant très longtemps. Mon arrêt maladie de 2-3 jours a duré trois semaines.»
Comment se sont passées les séances ?
« En fait, il n’y a qu’une séance avec une visite de contrôle 10 jours après. C’est très simple et cela va vite et on n’a pas le temps d’avoir mal. Les injections d’eau sous forme de petites piqûres rapprochées provoquent de petites douleurs, mais rien à voir avec l’opération ! »
Quels résultats ?
« Le médecin m’avait dit que je pourrais repartir à pied et c’est vrai. Par précaution, j’avais pris un taxi, mais j’aurais pu marcher. D’ailleurs, le lendemain, j’ai pu marcher 7 kms et j’étais très en forme. Je n’ai ressenti aucune douleur, à part les petites piqûres qui avaient laissé des petits bleus. Mais je n’ai plus aucune trace. D’ailleurs les petites tâches que j’avais avant ont disparu. Depuis tout va bien. Je ne porte pas de bas de contention, et je n’ai pas eu de soins infirmiers. »