S’il fallait décerner un prix d’élégance aux acteurs étrangers, alors David Niven recueillerait tous les suffrages. Rarement le complet rayé et le trait de moustache auront été si bien portés à Hollywood, et l’on ne s’étonnera pas que Ian Fleming pût l’imaginer dans le rôle de James Bond. Parus et traduits en deux volumes dans les années 1970, introuvables en français depuis, ses souvenirs sont ici publiés pour la première fois. Tout refroidit vite, la gloire d’un acteur en particulier, mais pas lorsque l’on se nomme David Niven. Un ouvrage à dévorer en vacances cet été (« Mémoires », Séguier, 336 p., 24,90 €). ν